De même, à l’ère de la gouvernance locale, les élus ne pourront exercer leurs missions en toute légitimité sans un processus mis en œuvre dans des conditions respectant une compétition politique régulière, qui aura permis de faire des offres programmatiques crédibles et donner l’opportunité aux électeurs de faire des choix motivés et éclairés. Un contexte de violence électorale vient occulter ces aspects essentiels à une compétition politique », a-t-elle rappelé aux candidats.
Ainsi, dans le cadre de son programme d’alerte précoce et de réponse rapide, le Wanep a développé un projet national de monitoring du processus électoral et plus spécifiquement de monitoring de la violence électorale.
Ce projet a pour objectif de contribuer à la réalisation d’un processus électoral crédible et apaisé au Sénégal, par la mise en place d’un Groupe national de réponse face aux violences électorales et de 14 Groupes régionaux de réponse, qui constitue une dimension stratégique du projet, et par le déploiement de 160 moniteurs et observateurs de la violence électorale sur tout le territoire.
D’ailleurs il prévoit des rencontres très prochainement avec des acteurs politiques pour discuter sur la manière d’éviter la violence.
via DAKARACTU