Le vocabulaire habituel semble inadapté à la violence des intempéries que subit le Pakistan depuis bientôt trois mois. Pour Bilawal Bhutto-Zardari, le ministre pakistanais des affaires étrangères, les inondations actuelles, tant elles sont violentes et meurtrières, ne peuvent être qualifiées de simples « pluies de mousson » : « Je n’ai jamais vu de destruction ou de dévastation de cette ampleur », a-t-il déclaré, dimanche 28 août.
Le Pakistan fait face à un très lourd bilan après trois mois d’inondations, d’écoulements de terrain et d’effondrements d’habitations. Mille personnes ont été tuées au cours de ces intempéries et un million de maisons ont été englouties. Les agriculteurs sont aussi démunis face à cet épisode : 80 000 hectares de terres agricoles ont été noyés sous les eaux et 800 000 têtes de bétail ont péri.
via LeMonde
