La Coalition Jotna regrette la sortie du ministre de l’Intérieur vendredi dernier. Dans un communiqué, elle estime que «par égard et considération pour les populations, il appartenait au chef de l’Etat de s’adresser à la Nation et non à son ministre de l’Intérieur». Soulignant «la gravité» de la situation marquée par des morts, des blessés et de nombreux dégâts matériels, le président de Jotna, Abdoulaye Niane et ses camarades constatent que l’Etat semble être «dépassé et débordé» au point que le ministre s’est mis à faire des «affirmations graves tendant à incriminer l’opposant Ousmane Sonko dans le but de remettre en cause sa présomption d’innocence et de faire constater aux populations son incapacité à incarner des valeurs d’homme d’Etat».
Cette coalition dont Pastef était membre exige la libération de Ousmane Sonko et estime «caduque» la première inculpation. Jotna se dit «profondément meurtrie par les dérives actuelles en matière judiciaire ainsi que tous les nombreux reculs démocratiques et des droits de l’homme». Elle appelle, par conséquent, l’Etat à «plus de retenue et de responsabilité» dans la gestion de cette affaire et plaide pour «un retour rapide au calme et à la sérénité pour une paix des cœurs et des esprits».
via LeQuotidien